Je saute, ou je ne saute pas ?

La dernière ligne droite…

La question est de savoir si, de Windows 7 ou Windows 8.1, on passe ou non à Windows 10 avant la fin du mois de juillet, date à laquelle le système devient payant comme ses prédécesseurs.

Beaucoup d’entre vous, utilisateurs de l’informatique personnelle (ou pas !), sont encore hésitants. Devant la nouvelle possibilité offerte par Microsoft de refuser, une bonne fois pour toutes, le nouveau système, nombreux sont ceux qui ont néanmoins hésité à cliquer sur le mot « Refuser ».

Windows 10 a déjà été l’objet de toutes les critiques, de toutes les méfiances. Des avertissements ont été lancés par des instances de tout poil, comme la CNIL par exemple.

Allez… on va essayer de faire le point et de vous aider à sauter le pas… ou de rester sur la plate-forme où on se sent si bien.

Pour finir ce n’est pas si difficile… mais le principe est de prendre conscience de l’intérêt ou du danger de la mise à jour.

  • Windows 10 est-il si mauvais que ça ?

Manifestement, de nombreux utilisateurs sont tout-à-fait satisfaits du nouveau système. Peu vous diront qu’il fonctionne vraiment mieux que les précédents, mais là n’est pas la question.

En tous cas, la majorité des personnes qui étaient sous Windows 8 ont l’avantage certain de retrouver, avec Windows 10, une philosophie et une utilisation plus en accord avec celle des versions qui ont fait leurs preuves depuis Windows 95.

Cet avantage-là n’est pas si évident pour les personnes qui sont sous Windows 7 : ce dernier semble, selon un grand nombre d’utilisateurs chevronnés, le plus stable des Windows depuis longtemps, sans doute depuis Windows 98, que certains regrettent encore.

 

  • Il y a toujours moyen de revenir en arrière, non ?

Oui, pendant 30 jours. Mais…

Il faut bien dire que certains utilisateurs, qui avaient tablé sur ce « droit à l’erreur », se sont cassé le nez. Ca marche quand… ça marche.

Voyons les choses d’une autre manière.

 

Vous êtes sous Windows 7, et vous aimez beaucoup Windows 7.

Le problème tient à un principe tout simple : Windows 7 a encore 4 ans et demi à vivre sans (trop de) problèmes. Bien sûr, tout comme Windows XP en a souffert, le nombre croissant de mises à jour cumulatives (il n’y aura plus de Service Packs !) ralentira lentement mais sûrement votre ordinateur. Alors :

  • Si votre ordinateur est d’une génération suffisamment récente, c’est-à-dire équipé, selon moi, au minimum d’un processeur Core I3, et de préférence pas les tout premiers, et que vous aimeriez le faire durer jusqu’à sa belle mort, vous avez une bonne raison d’hésiter. Parce que, après avril 2021, vous aurez de plus en plus de peine à le faire tourner rond.

    Une config costaude, qui est sensée dépasser allègrement cette échéance, sera avantageusement servie par Windows 10, où vous retrouverez beaucoup d’aspects agréables de celui que vous connaissez bien.

  • < >, ou si vous pensez que d’ici avril 2021, vous passerez à une autre machine, restez donc sur votre brave système favori.
    - Sachez que votre serviteur est dans ce second cas !

    Vous êtes sous Windows 8, et vous aimez beaucoup Windows 8 (ou Windows 8.1, nécessaire pour passer à Windows 10 de toutes façons).

Windows 8.1 vivra encore 2 années de plus par rapport à Windows 7… si vraiment l’interface du système vous botte à fond… pourquoi donc passeriez-vous à Windows 10 ? Ce dernier vous replongera dans la philosophie précédente, que vous avez eu bonheur à quitter !

A moins, à nouveau, que votre config soit si balèze que vous espérez bien qu’il tienne encore bien au-delà d’avril 2024 !... auquel cas, en effet, la mise à jour s’impose, je le crains.

 

Ceci dit, changer d’avis (ce qui est le droit de tous les gens intelligents) à partir d’août 2016 ne vous coûtera que le prix du système d’exploitation…

Mais vraiment, surtout, faites auparavant une sauvegarde des données présentes sur votre partition système (en général le C :) !!!

« You’ll thank me later »*, comme dit Mr. Monk.

 

 

                                                                                  (* “Vous me remercierez plus tard”)